Il parait qu’il faut publier tous les jours pour avoir un business florissant. En fait… Non. C’est fini ça. En 2022, le rythme de publication s’adapte à l’audience et l’entreprise. Les algorithmes valorisent de moins en moins le snack content quotidien. Combien de fois par semaine faut-il publier sur les réseaux sociaux ? Combien d’articles SEO mettre en ligne chaque mois pour remonter dans les résultats de recherche ? Décryptage de la fréquence de publication idéale pour gagner en visibilité et augmenter ses conversions !
Publier moins ? Les algorithmes adorent !
🤨 C’est pas ce qu’on vous a dit ?
C’est vrai qu’on me demande régulièrement : « Comment faire sa place en slow content quand les plateformes préconisent de publier tous les jours pour être visible ? »
C’est marrant ça, que ce soit la croyance établie. Plus on publie, plus on est visible. Moins on publie, moins on est visible… Donc on n’existe pas !
En plus, on a l’impression que la visibilité, c’est le Saint Graal. C’est le but à accomplir. Comme si c’était la visibilité qui allait nous assurer notre chiffre d’affaires et notre sérénité.
🤷♀️ Ben non, en fait.
Publier moins et avoir un business florissant, c’est possible. La preuve en 5 points !
Bref. Si vous publiez moins, chaque contenu est valorisé par votre audience, donc par les algorithmes.
Vous avez bien une newsletter que vous attendez avec impatience chaque semaine ? Dont vous ne ratez aucune édition ? C’est pareil. Faites-vous attendre. La fréquence de publication hebdomadaire, voire bi-mensuelle, n’est pas un problème dans ce cas. Votre lectorat sera alors plus engagé sur chaque publication : likes, commentaires, enregistrements, partages, conversions, etc. Et ça, c’est bon pour votre entreprise !
L’engagement de votre audience montrera aux algorithmes qu’il faut vous faire gagner en visibilité. Que chaque publication est incroyable !
En effet, sur tous les réseaux sociaux, les programmes valorisent les contenus avec une bonne interaction : nombre de likes, de commentaires, partages, enregistrements, temps de visionnage, etc.
Ils ne sont pas tyranniques ces algorithmes : ils s’adaptent à ce que veulent les gens. Et on veut quoi ? Des bons contenus, qu’on va vraiment lire.
Bref, publier moins, c’est bon pour l’expérience utilisateur.
L’expérience utilisateur, c’est bon pour les algos.
🌻 Donc publier moins, c’est se rendre plus visible et faire florir son business. CQFD.
Bon, voyons réseau par réseau quelle rythme de publication adopter.
Comment éviter le snack content dans les story quotidiennes ? Vous pouvez repartager un ou deux posts marquants, raconter une anecdote utile, teaser un de vos contenus longs ou encore interagir (quiz, sondage, question ouverte, etc.). Par ailleurs, ne vous embêtez pas à publier ces contenus éphémères les jours où votre cible n’est pas présente. Par exemple, si vous avez un compte sur l’entrepreneuriat : pas besoin de publier le week-end !
Pour les publications, carrousels ou reels : pas besoin d’être là tous les jours ! Je connais une entrepreneuse qui est présente chaque jour en story… Mais seulement une fois par semaine en publication. Et ça marche très bien.
Sur LinkedIn, un post a une plus longue durée de vie que sur Instagram. En effet, les publications sont repartagées sur le profil de chaque personne qui commente ou aime. Comme des ronds quand on jette un caillou dans l’eau : la diffusion se poursuit. Profitez-en pour réduire la fréquence de publication et augmenter la qualité de chaque contenu.
En revanche, les story ne sont pas très utilisées. Publiez-en si cela vous amuse… Sinon, pas de pression.
Les pages Facebook sont de moins en moins efficaces pour gagner en visibilité sans publicité. Complétez votre stratégie avec des partages dans les groupes Facebook, et/ou publiez depuis votre profil.
En SEO (Search Engine Optimization), le slow content prend tout son sens. Encore plus que sur les réseaux sociaux !
En effet, les algorithmes des moteurs de recherche raffolent des articles longs, complets et bien documentés.
La page de résultats de Google affiche des textes de plus en plus détaillés : généralement, les premiers contenus proposés dépassent 2 000 mots !
Or, pour rédiger des contenus longs et de qualité, il faut du temps.
Vous voulez vous faire connaître par les moteurs de recherche ? Vous voulez remonter dans la SERP, et y rester sur le long terme ? Le contenu sobre est idéal !
N’essayez pas de publier des articles courts pour accélérer la fréquence de mise en ligne. Vous répondrez à beaucoup de requêtes clés… Mais vos contenus risquent de rester dans les tréfonds de la 3e, 4e ou 10e page de Google.
Donnez-vous un rythme raisonnable, vous permettant de rédiger de véritables guides et références pour chaque requête clé. Ainsi, vous aurez du trafic qualifié, pendant longtemps. Par ailleurs, publier moins d’article permet de spécialiser votre blog sur une thématique, sans risquer de vous éparpiller.
N’hésitez pas à varier la fréquence de création de contenu selon votre stratégie du moment et les ressources disponibles.
Pour résumer, les fréquences de publication sur les différents canaux en ligne sont :
Par ailleurs, autorisez-vous à tester, améliorer, varier selon votre stratégie du moment…
En communication digitale, il n’y a pas de vérité. Il n’y a pas de rythme de publication parfait, bon pour toutes les entreprises. Il y a autant de contextes, d’objectifs, de lignes éditoriales, de lot de contraintes et ressources… Que d’entreprises. Donc autant de solutions différentes aussi.
Je défends une communication responsable, un marketing éthique. Ça passe par la personnalisation des solutions à chaque situation.
Combien de fois par semaine publier sur Instagram, LinkedIn ou mon blog ? Ça dépend. Je vous ai donné des fourchettes dans cet article. Mais adaptez. Faites ce qui est possible et agréable pour vous. Faites ce qui est idéal pour votre audience. Même si c’est très loin de ces fourchettes. Le plus important, ce n’est pas la fréquence de publication : c’est vraiment la qualité du contenu et l’adéquation avec votre cible.
Pour apprendre à créer des contenus de grande qualité et mettre en place une stratégie de publication sobre, mais efficace, je vous recommande cet article : La Checklist du Slow Content. On s’y retrouve ?
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