Numérique Responsable : des actions simples pour réduire son empreinte environnementale

"Réduire sa pollution numérique" écrit avec une image d'ordinateur en arrière plan

Réduire sa pollution numérique : ce n’est pas un luxe… C’est une urgence. Heureusement, quelques actions suffisent à faire un premier pas énorme ! Dans cet article, je vous dévoile l’ampleur de l’empreinte du numérique. Je vous explique les impacts du digital : d’où ils viennent ? Mais surtout, comment les éviter ? Découvrez des gestes simples pour adopter le numérique responsable. Des actions à adopter une bonne fois pour toutes, pour réduire son empreinte carbone en ligne, sans même y penser. C’est parti !

Le numérique responsable : loin d’être un luxe, c’est une urgente nécessité

« Les minerais à partir desquels on fabrique le numérique sont en train de disparaître. Il nous reste 30 ans de numérique devant nous. » Frédéric Bordage, 2020.

2050. Tu imagines ? En 2050, nous n’aurons plus assez de matériaux pour produire des équipements numériques. En 2050, nous ne pourrons plus avoir de téléphones, d’ordinateurs.

Toi, derrière ton écran, tu verras très probablement ça de ton vivant. Tu connaitras une vie où le numérique est un luxe. Tu connaitras une vie où, après avoir grandi aux côtés d’internet, tu devras t’en passer. Tu connaitras une transition, de l’abondance d’informations en ligne, à l’accès limité aux ressources digitales.

La sobriété numérique n’est pas un luxe ou un idéal. C’est une nécessité.

La sobriété numérique n’est pas une option à envisager, parmi d’autres. C’est une urgence, à intégrer à toutes les autres urgences.

Nous DEVONS économiser les ressources numériques, pour pouvoir les utiliser plus longtemps. Pour pouvoir profiter des services indispensables du digital : puissance de calcul salvatrice pour les recherches scientifiques, prévision et anticipation, communication, etc.

Nous DEVONS nous laisser une chance de nous adapter en douceur vers la low tech.

Je te propose des premiers pas de sobriété numérique, à ton échelle.

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Quelques chiffres clés sur la pollution numérique…

Le smartphone : un poids lourd de 200 g

La fabrication d’un smartphone, c’est…

  • 4 tours du monde (en avion principalement).
  • 70 matériaux différents (dont des terres rares et métaux rares, exigeants des ressources importantes à l’extraction). Sur ces 70 matériaux, une vingtaine seulement sont recyclables… Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont recyclés ! En effet, la séparation des différents matériaux est coûteuse, complexe… Donc généralement abandonnée.
  • 200 kg de matières premières (pour fabriquer un smartphone de 5,5 pouces, qui pèsera au final à peine 200 g…).

Par rapport à l’utilisation du téléphone, ça donne quoi ?

  • Les 3/4 des impacts environnementaux et sociaux sont émis à la fabrication du smartphone. Pour l’ordinateur, on estime 60 % des impacts à la fabrication, et 40 % à l’usage. En effet, ces équipements sont plus énergivores et on les garde plus longtemps.
  • Il faut au moins 5 ans d’utilisation d’un smartphone pour que l’impact environnemental de l’utilisation soit équivalente à celui de sa fabrication. Sachant qu’en France, on garde en moyenne nos téléphones connectés entre 1 et 2 ans… C’est peu !

Le numérique : un secteur grandissant… C’est inquiétant !

Ces chiffres sont d’autant plus alarmants, quand on sait que l’utilisation du numérique ne cesse d’augmenter ! De plus en plus de personnes utilisent de plus en plus d’équipements digitaux.

  • 8 400 ordinateurs vendus chaque jour en France.
  • 4,5 milliards d’utilisateur.rices de réseaux sociaux dans le monde.
  • 40 smartphones achetés dans le monde… Chaque seconde.
  • 50 milliards d’objets connectés dans le monde en 2020.

Des chiffres tellement importants qu’on a du mal à se les représenter…

On continue ? Chaque minute sur Internet, c’est…

  • 700 000 heures de vidéos visionnées.
  • 1 million d’euros dépensés.
  • 1 million de connexions sur les réseaux sociaux.
  • 41,6 millions de messages traités.
  • 188 millions d’emails envoyés.

(Données issues du MOOC de l’Institut du Numérique Responsable, visionné mars 2021).

Les impacts du numérique : de la fabrication à la fin de vie

Qu’est-ce qui pollue dans le digital ?

Les impacts du numérique : émissions de gaz à effet de serre, épuisement des ressources, consommation d'énergie, consommation d'eau, production de déchets non recyclables/non recyclés, exploitation humaine
  • Émissions de gaz à effet de serre (GES), qui entrainent le réchauffement climatique. Le numérique émettrait environ 3,8 % des émissions mondiales de GES. C’est supérieur à l’aviation civile !
  • Épuisement des ressources. Ressources minières, terres rares, métaux, mais aussi plastique et verre.
  • Consommation d’énergie – principalement du charbon, fortement émetteur de gaz à effet de serre. 10 % de l’électricité mondiale est consommée par le numérique. C’est considérable !
  • Consommation d’eau, principalement pour la production d’énergie et l’extraction des ressources.
  • Production de déchets, non recyclables ou non recyclés. À noter : le taux de recyclage des déchets électroniques est de seulement 17,4 %. Dommage pour des ressources aussi difficiles et polluantes à extraire.
  • Rejets polluants, affectant les populations humaines, les écosystèmes naturels et la biodiversité. Lors de l’extraction des ressources, la production des équipements, mais aussi à la fin de vie (les décharges de téléphones sans aucune normes).
  • Impacts sur les populations humaines : exploitation humaine, déplacement de population, maladies dues aux rejets toxiques, etc.

A quel moment ça pollue, un téléphone ou un ordinateur ?

  • La fabrication concentre 3/4 des impacts d’un smartphone. En particulier à cause de l’extraction des ressources, leur transformation et le transport par avion. A cette étape, on retrouve une large diversité d’impacts : rejets polluants, gaz à effet de serre, destruction de la biodiversité, épuisement des matières premières, impacts sociaux.
  • A l’utilisation, le numérique consomme de l’énergie : pour les transferts de données (le plus énergivore), mais aussi le stockage dans les data centers et le chargement de nos compagnons digitaux.
  • En fin de vie, les déchets électroniques sont généralement envoyés en Afrique et en Asie (les principales victimes de l’exportation illégale de DEEE : la Chine, l’Inde, le Nigéria et le Ghana). Les déchets y sont stockés, sans normes environnementales ou de sécurité. Résultat ? Libération d’éléments toxiques, impacts sanitaires, etc. Alors que dans un cercle vertueux, cette fin de vie pourrait créer de l’emploi et limiter la fabrication de nouveaux équipements (ressourcerie, reconditionnement des téléphones, etc.) !

Quelle est votre pollution numérique ?

Cela attise votre curiosité ? Calculez votre empreinte environnementale numérique. Ce test reste assez succinct, mais il permet de se rendre compte de la réalité de la pollution due au digital.

Pour vous donner un ordre de grandeur, et vous permettre d’interpréter vos résultats : 1 km de voiture émet 230 à 330 gCO2.

A ces données s’ajoutent votre impact en tant que créateur ou créatrice de contenu. Des pollutions encore moins palpables… Qu’on va tout de même essayer de comprendre et réduire !

Réduire sa pollution numérique : 3 étapes

On s’inspire des 3 étapes de tout bilan carbone. Ces 3 étapes font suite à une phase de mesure : identification et compréhension des sources de pollution.

1. Éviter : la sobriété numérique en action

  • Limiter le nombre d’appareils ;
  • limiter le nombre de réseaux sociaux utilisés ;
  • réparer et allonger la durée de vie de ses équipements ;
  • etc.

2. Réduire : utiliser raisonnablement

Réduire…

  • L’achat de nouveaux équipements numériques (en résonnant ses usages et en se tournant vers du reconditionné pour les équipements indispensables). C’est la priorité !
  • Le volume de données transférées (il s’agit de miser sur des formats légers, comme le texte plutôt que la vidéo).
  • Le nombre de publications (je vous renvoie vers mon article sur le slow content).
  • L’utilisation des données mobiles (on favorise la Wi-Fi, moins énergivore que la 4G, ou la sobriété).
  • L’empreinte carbone de nos outils (en se tournant vers des acteurs écoresponsables pour nos outils digitaux), etc.

💡 Pour des téléphones reconditionnés de qualité, je vous recommande chaudement Recommerce. C’est un lien de parrainage, qui nous donnera à chacun.e une récompense à l’achat. Je suis moi-même cliente fidèle de Recommerce ! J’ai travaillé avec eux et put constater leur minutie et leur sens de la qualité !

3. Compenser : pour ce qu’il reste…

En dernier recours, on peut compenser les émissions restantes. Plantation d’arbres, investissements dans des projets à forts bénéfices environnementaux et sociaux, dons à des associations, etc.

Attention à ne pas tomber dans le piège de se dire « je compense, donc je suis neutre en carbone et mes actions n’ont pas d’impact négatif ! ». La compensation reste aléatoire (l’arbre peut mourir avant d’avoir absorbé le carbone à compenser) et décalée dans le temps (le temps que le projet se mette en place et absorbe les émissions). Pourtant, c’est dès maintenant qu’on doit réduire nos rejets carbone, et de manière drastique.

Maintenant, à vous de choisir la porte d’entrée qui vous convient. LA première action, qui vous donnera envie d’en faire une deuxième, une troisième, etc. Et ainsi de suite.

Agir pour le numérique responsable : 4 actions, une bonne fois pour toutes

Comment avoir un impact sur le long terme, sans y passer des heures ou changer complètement ses habitudes ? Faites des actions, une bonne fois pour toutes ! J’adore ce type d’éco-geste. On les fait, puis on n’a plus à y penser. On ne risque pas d’oublier, ou de replonger dans ses anciens travers. Non non, car l’action continue sans nous.

Voilà quelques exemples d’actions de numérique responsable.

1. Bien choisir ses appareils numériques

Objectif : limiter les gaz à effet de serre et l’utilisation de ressources.

Je ne le répèterai jamais assez : c’est vraiment la priorité de limiter l’achat (donc la production) d’équipements numériques neufs.

  • Acheter seulement si nécessaire. Pas besoin de multiplier les équipements numériques – tablette, gadget connecté, montre, deuxième écran, etc. Ça va jusqu’aux accessoires : casque, enceinte, chargeur, etc. Achetez seulement ce qui est nécessaire, partagez ce qui peut l’être (imprimante et scanner sont disponibles dans des coworking ou à la bibliothèque par exemple ! C’est rare d’avoir un usage justifiant d’être propriétaire).
  • Se tourner vers le reconditionné. D’après l’étude de Recommerce sur leur propres performances RSE, un smartphone reconditionné évite 83 % des émissions de gaz à effet de serre et 90 % de l’utilisation de matière première, lors de la phase de fabrication, par rapport à un équipement neuf. Le reconditionné est plus fiable que l’occasion : vous achetez un téléphone testé, réparé, sous garanti, etc. Là où un achat de seconde-main classique revient à jouer à pile ou face.
  • Choisir des marques responsables et des équipements réparables. On retient l’exemple de FairPhone. L’entreprise propose des smartphones réparables, évolutifs (donc non soumis à l’obsolescence programmée : dans 3 ans, vous pourrez changer le processeur pour adapter votre téléphone aux logiciels les plus récents), composés de matériaux « plus éthiques » que la moyenne (bien que ce secteur reste très opaque).
  • Faire confiance aux labels. Cela permet de limiter l’énergie à l’usage (avec les labels Energy Star et 80 Plus par exemple) et les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie dans le cas des équipements éco-conçus (label EPEAT et l’EcoLabel de l’Union Européenne). Les entreprises peuvent aussi obtenir le label Numérique Responsable.
Des labels pour le numérique responsable : Energy Star, 80 Plus pour des équipements basse énergie ; EPEAT et EcoLabel pour l'écoconception
Exemples de labels pour des équipements numériques écoresponsables

2. Changer les paramètres de ses applications et réseaux sociaux

Objectif : limiter le transfert de données, donc l’utilisation d’énergie.

À noter : la circulation des données est bien plus consommatrice d’énergie que leur stockage, contrairement aux idées reçues. Il faut 2 fois plus d’énergie pour transporter une donnée que pour la stocker pendant 1 an. Les données circulent à chaque fois que vous envoyez un mail, que vous chargez une vidéo, que vous téléchargez ou affichez une image, que vous ouvrez une page web, etc. Bref : chaque action sur Internet ! D’où l’importance de ces paramétrages.

Changer les paramètres de ses réseaux sociaux.
Sur Facebook : dans paramètres, vidéo, cocher "qualité standard uniquement". Dans lecture automatique des vidéos, cocher non.
Sur Whatsapp, désactiver le télépchargement immédiat.
Sur Instagram, dans paramètres, compte, utilisation des données cellulaires : cocher "utiliser moins de données".
Sur tous les réseaux et applications, désactiver les notifications par e-mail.

Contrairement à ce que je raconte dans le webinar, ce qui pollue le plus dans un e-mail n’est pas son stockage, mais bien sa circulation sur le web et l’utilisation d’équipements numériques pour les lire. Pour déconstruire les mythes de l’empreinte carbone d’un e-mail, j’ai rédigé un article sur le blog de Sami.

3. Choisir un hébergement écoresponsable pour son site

Les data centers consommeraient 15 % de l’énergie utilisée par le numérique et émettrait 14 % des gaz à effet de serre du secteur.

  • Les data centers sont des pièces remplies de serveurs.
  • Les serveurs sont des espèces de gros ordinateurs, sans écrans. Ils permettent de stocker, échanger et faire circuler des données. On a besoin d’énergie pour les fabriquer, les faire fonctionner, mais aussi pour les faire refroidir ! Eh oui, c’est un peu comme votre ordinateur en plein été : ça chauffe et le ventilateur tourne à plein régime pour refroidir le processeur, et éviter d’endommager les composants.

Les hébergeurs écoresponsables ont une démarche globale pour réduire l’empreinte carbone de leurs data centers. Énergies renouvelables, meilleure gestion de l’énergie, refroidissement low tech des serveurs, allongement de la durée de vie des serveurs, valorisation de la chaleur produite par les équipements, etc.

Je vous recommande Infomaniak, qui est aujourd’hui (2022) le plus fiable, le plus engagé et le plus utilisé. On trouve aussi Planet Hoster et iKoula.

C’est celui que j’utilise. J’en suis très satisfaite – j’ai beaucoup moins de bugues et d’arrêt de mon site que chez OVH !

4. Ecoconcevoir son site web

Rassurez-vous : écoconcevoir son site, ce n’est pas réservé aux développeur.ses web ! Certes, il y a une partie technique… Mais la première écoconception se trouve sur la réflexion de son site web : parcours des internautes, fonctionnalités, contenus, etc. Et sa simplification.

Voilà quelques actions accessibles, sans connaissances pointues en codage ou création de site.

Éviter les fonctionnalités et contenus inutiles

Par exemple :

  • évitez les widgets gadgets et dynamiques (Google Maps, carroussels… Remplacez par des images cliquables) ;
  • évitez les extensions superflues ou lourdes (sur WordPress par exemple, faites le tri régulièrement) ;
  • supprimez les pages superflues et actualités obsolètes…
  • Et demandez-vous, à la base : le site web lui-même est-il indispensable ?

Réduire les ressources nécessaires pour faire fonctionner le site web

Réduisez les ressources nécessaires pour faire fonctionner votre site web, pour éviter de participer à l’obsolescence programmée. En effet, si votre site a besoin de beaucoup de ressources pour être consulté, une personne avec un vieil ordinateur ne pourra pas y accéder ! Frustrée, face à de nombreux sites inaccessibles, elle pourrait vouloir changer d’ordinateur… Alors que le sien fonctionne toujours ! Concrètement :

  • allégez le poids des images (utilisez par exemple Ewww Image Optimizer sur WordPress pour une optimisation automatique des images) et vidéos ;
  • évitez les vidéos embarquées (préférez une image cliquable, pour que la vidéo ne se charge pas pour chaque internaute) ;
  • limitez le nombre de typographies différentes sur votre site (leur chargement peut représenter jusqu’à 1/3 du poids d’une page) ;
  • limitez les widgets et extensions inutiles ;
  • etc.

Fluidifier le parcours utilisateur.rice

Réfléchissez au parcours utilisateur.rice, pour limiter le nombre de requêtes. On va limiter le nombre de clics nécessaires pour chaque personne, quelle que soit sa demande. Et permettre à l’internaute de trouver rapidement la page qui lui est utile.

La priorité :

  • explicitez votre proposition de valeur sur la page d’accueil (pour que la personne sache rapidement si c’est intéressant pour elle de naviguer sur votre site… Ou pas),
  • facilitez la navigation vers les pages importantes en mettant les bons liens et boutons, etc. Ca demande de bien connaître sa cible et sa propre stratégie !

Les questions à se poser pour revoir son site

L’idée est de faire un site avec le strict minimum pour atteindre ses objectifs. C’est bon pour l’expérience utilisateur autant que pour la planète !

Posez-vous les questions suivantes :

  • Quels sont les objectifs de mon site, pour mon business ? (Visibilité avec le SEO, prise de contact, etc.)
  • Quelles sont les cibles de mon site ? Comment y arrivent-elles ? Avec quel besoin ? Listez les différentes portes d’entrée de votre site, le profil des internautes et leur attente pour chacune d’elle.
  • De quoi les internautes ont besoin pour arriver à leur objectif, depuis leur porte d’entrée ?

Faites une véritable mind-map de votre site, avec les pages nécessaires, les fonctionnalités essentielles et les boutons de redirection. Puis, tout au long des parcours internautes, fléchez-leur clairement le circuit.

Bonus : D’autres actions une bonne fois pour toutes, pour limiter son impact numérique

  • Programmer la box internet pour l’éteindre la nuit.
  • Se désabonner des newsletters inutiles. Faites un tri régulier, car nos goûts changent ! Vous pouvez utiliser l’outil CleanFox.
  • Vous avez un document que vous envoyez régulièrement ? Pour vos offres, CV, portfolio, etc. Évitez les pièces jointes, envoyez plutôt un lien ! Vous pouvez partager un lien KDrive, ou importer le PDF sur votre site et en partager le lien. Les outils comme WeTransfer ou FileVert sont bénéfiques pour des documents à envoyer une fois, ou à plusieurs personnes. En effet, ils évitent le stockage de la PJ sur le long terme… Mais pas le transfert des données, puisque vous devez importer votre document sur internet. Dès que vous devez envoyer votre document plusieurs fois : importez-le une bonne fois pour toutes en ligne, puis conservez et partagez le lien.
  • Pour vos livrables, utilisez WeTransfer ou FileVert, ou utilisez un dossier Kdrive partagé. Vous pourrez supprimer les anciens livrables dès qu’ils auront été téléchargés. Comme ça, pas besoin de rappeler à votre clientèle de supprimer leur mail avec pièces jointes : vous n’avez plus de pièce jointe ! Vous pouvez également utiliser Framapad : le document sera supprimé automatiquement avec une durée choisie.
  • Choisir des services écoresponsables : hébergement responsable, la suite Infomanial (mail, drive, visio, etc.), écomail, etc.
  • Activer le thème sombre lorsque c’est possible (Instagram, Facebook et messenger, Whatsapp, Spotify, Notion, Word, navigateur internet, etc.) et choisissez un fond d’écran sombre : cela économisera votre batterie.

Sobriété numérique, un idéal à atteindre

Sobriété numérique : définition… Ou définitionS ?

On définit différemment la sobriété numérique, selon qui est concerné. Mais, globalement : il s’agit de répondre à ses besoins, avec moins de ressources.

Côté utilisateur.rice, la sobriété numérique se traduit par un usage raisonné et raisonnable du numérique, au quotidien. Équipements, applications, contenus consommés, etc. Tout est-il nécessaire, ou source d’épanouissement ? Pouvons-nous faire pareil, avec moins ?

Côté entreprise ou entrepreneur.se, il s’agit d’atteindre ses objectifs (communication et marketing, satisfaction de la clientèle, sensibilisation de son audience, etc.) avec un minimum de ressources numériques. Concrètement ? Slow content, éco-conception de vos services et formations, choix d’outils responsables, etc.

Côté fournisseurs (de logiciel, d’équipements), il s’agit de proposer un service avec moins de ressources. On passe par l’éco-conception, un changement de modèle économique (proposer la location plutôt que l’achat, contribuer au réemploi, etc.).

Un cheminement…

Visez l’amélioration, pas la perfection. Cheminez vers plus de sobriété. Ajoutez les enjeux écologiques lors de vos prises de décision. Cherchez l’impact positif. Acceptez le chemin, le temps que ça peut prendre… Sans non plus vous la couler douce. Il y a urgence je vous rappelle ;).

Ça te parle, le numérique responsable ? Qu’as-tu déjà mis en place pour réduire ta pollution numérique… Et quelles seront tes prochaines actions ? Partage-nous tout ça en commentaire !

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Sources :

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