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Épisode 1 : Mon parcours, mes envies de changement. Oser Vivre – Saison 1.

Couverture épisode 1 podcast Oser Vivre

Coucou, et bienvenue sur Oser Vivre ! Je suis Bérénice Bieuville, freelance en quête de sens.

Dans cette première saison du podcast, je me suis mise au défi de documenter ma « reconversion ».

Je suis en plein changement de direction dans mon parcours de freelance – je me présente d’ailleurs comme freelance en quête de sens. Je souhaite te partager mes réflexions, mes expérimentations, mes idées, mes pensées, etc. Peut-être que ça t’inspirera, toi aussi, à créer un métier sur mesure et trouver ta voie. Au pire, mettre des mots m’aidera à ancrer encore plus mes réflexions et apprentissages : ce n’est pas perdu !

Donc, avant de te parler de mon changement de cap, ça serait pas mal que je te parle du point de départ ! D’où je viens, où je suis, et où je voudrais aller (de manière assez floue, il faut avouer…).

C’est parti !

Commençons par le commencement : mes études

Une orientation par défaut

Pour faire court, j’ai toujours été bonne élève. Assez naturellement, on m’a donc dirigée vers un parcours tout tracé. Je dis qu’on m’a dirigée parce que je n’ai pas fait un choix conscient : je n’avais aucune idée de ce que je voulais, donc j’ai vraiment suivi le flot de la vie et les propositions de mon entourage sans broncher, sans être forcée non plus.

Bref, donc on m’a dirigée vers des études généralistes assez classiques pour bons-élèves-qui-ne-savent-pas-quoi-faire-de-leur-vie : bac S, puis une école d’ingénieur généraliste.

À ce moment-là, je savais grossièrement que je voudrais travailler dans l’écologie et la protection de l’environnement. En tant qu’ingénieur, je pensais que le seul débouché était les énergies renouvelables. J’ai donc choisi une école qui proposait ce débouché, en l’occurrence l’EPF.

Les premiers doutes

J’ai fait les 5 ans sans difficulté, bonnes notes, tout ça. Mais, à partir de la 3e année je pense, plus j’avançais, plus je sentais que quelque chose clochait. Sans savoir quoi. Sans écouter cette intuition non plus. Je me disais « bon, maintenant que t’es là, autant finir les 5 ans, avoir la sécurité du diplôme et on verra ».

 Heureusement, j’ai quand même pu bouger pas mal : j’ai quitté le logement de mes parents dès la sortie du bac, j’ai vécu dans 3 villes différentes en France et 4 mois aux Pays-Bas. J’ai fait une spécialisation environnement, puis une spécialisation entrepreneuriat. Les rêves tournaient de plus en plus vite dans ma tête. J’ai lancé un blog, Oser Vert, pour partager mes réflexions et recherches sur l’écologie et la transition.

Patatra : le stage de fin d’études et mon mal-être au travail

Enfin, un stage !

Puis est arrivé mon stage de fin d’études. J’étais très engagée dans une association à Troyes à ce moment-là : j’ai donc cherché à rester dans cette ville. J’y ai trouvé un stage, plutôt attrayant, dans l’écologie industrielle et territoriale. Pour faire court, c’est une sorte d’économie circulaire entre professionnels.

Les causes de mon mal-être dans le monde du travail

Et, finalement… Cette expérience a été hyper dure pour moi. En fait, j’avais deux fois trop de temps pour faire ce qu’on attendait de moi (ou alors je travaillais deux fois trop vite ?). Mais il y avait cette sorte d’injonction au présentéisme : si tu ne viens pas au moins de 9 h à 17 h c’est que tu ne fais rien. On ne me l’a jamais formulé évidemment, mais c’est le monde du travail en France.

Donc j’y allais. Mais je m’ennuyais profondément. Je n’osais pas trop mener mes projets personnels au travail, donc je faisais du remplissage de temps. Horrible.

Autre truc : les open spaces. Parlons-en ! J’avais vraiment du mal à bosser dans le même bureau que d’autres personnes : le bruit, et rien que la présence des autres en fait, me déconcentrait, me fatiguait, me plongeait dans un mal-être léger, mais constant.

Donc plus les semaines avançaient, plus j’avais peur d’avoir mon diplôme et devoir travailler dans ce contexte toute ma vie. Et encore, j’étais en ultra autonomie dans mon stage. Mais il y avait aussi cette peur là de devoir faire ce qu’on me demande, suivre une hiérarchie, etc. Donc, déjà, la vision du sacré saint CDI s’était un peu écroulée pour moi.

Mon programme post-diplôme (jamais réalisé)

À la fin de mon stage, j’avais prévu de faire de l’intérim pendant quelques mois, pour alterner plusieurs missions, puis partir en voyage en avril 2020. Tu vois déjà le mur qui s’approche : évidemment, je n’ai pas pu partir voyager en avril 2020, je te laisse deviner pourquoi. Bref, donc vers octobre 2019 je cherchais de l’intérim sans trouver – sans y mettre trop les moyens non plus.

Le déclic : c’est l’entrepreneuriat qu’il me faut !

L’hypnose pour m’autoriser à faire mes choix

J’ai fait une séance d’hypnose pour un autre souci de mal être qui s’était développé fortement pendant mon stage – dont je parlerais sûrement dans un autre épisode. Et là, déclic. On a travaillé sur le fait d’OSER. Oser affirmer ses choix, ses envies, ses besoins. Oser libérer la petite fille au fond de moi. Grosse claque.

Des études d’ingénieur à vendeuse en boulangerie

Suite à ça, j’ai cherché à travailler comme… vendeuse en boulangerie. Oui oui, diplôme d’ingénieure en poche, félicitations du jury et tout le tintouin, et moi je cherche un mi-temps en boulangerie. C’était vraiment un rêve de petite fille qui ressortait : je me vois encore jouer à la vendeuse avec une amie pendant des week-ends entiers quand j’étais petite.

Donc, vendeuse en boulangerie après une école d’ingénieur. Autant te dire que ça n’a pas été évident à raconter à mes parents. Mais je l’ai fait. J’ai bossé 4 mois en boulangerie et ça a été une expérience géniale. Ça m’a laissé le temps et l’énergie mentale pour penser à ce que je voulais faire, explorer mes envies entrepreneuriales. Ça m’a aussi aidé à travailler sur ma timidité, puisque je parlais à des inconnus à longueur de journée.

Et puis, c’était une petite boulangerie artisanale. J’ai adoré découvrir cette manière authentique de travailler, la passion des boulangers/boulangères et ce soutien entre collègues – indispensable puisque c’est un métier qui est fatigant. Très inspirant !

En quête d’indépendance et la découverte de la rédaction web

En parallèle, j’ai cherché un modèle de travail qui me correspondait. L’objectif pour moi était d’être indépendante. J’ai donc cherché un moyen d’être freelance. Je suis tombée sur la rédaction web, à travers les contenus de Lucie Rondelet.

Ça m’a plu, car je tenais un blog, j’aimais écrire des articles un peu dans mon coin, en autonomie. Je voyais en fait la possibilité de faire d’un passe-temps, un travail.

J’ai commencé à écrire sur des plateformes de rédaction web, pour tester. J’ai créé mon auto entreprise en octobre 2019 – alors que je travaillais à mi-temps dans la boulangerie. Puis j’ai commencé la formation de Lucie Rondelet à la rédaction web SEO en janvier 2020.

Aujourd’hui : rédactrice web engagée

Un freelancing basé sur mes valeurs écologiques

Mais le plan initial tenait toujours : partir voyager dès avril 2020. J’avais donc posé ma démission de la boulangerie. Et puis la COVID a chamboulé mes plans. Donc, à la place de partir voyager, je me suis lancé à temps plein dans la rédaction web.

Je n’en ai pas beaucoup parlé dans ce podcast, mais dans mes études et après, mon intérêt pour l’écologie et mon appel à sensibiliser sur ces problématiques et agir à mon échelle grandissait de plus en plus. Je me suis beaucoup engagée dans l’associatif en ce sens. Je voulais vraiment que mon boulot suive ces valeurs aussi. J’ai donc décidé de servir des clients eux-mêmes engagés dans l’écologie.

Mon offre actuelle…

Et nous voilà aujourd’hui ! J’aide les entreprises du changement à gagner en visibilité sur internet et communiquer leurs valeurs grâce à des textes pertinents. Je rédige des articles de blog et pages de sites principalement, pour les acteurs qui construisent le monde de demain.

… Et ses limites

Mais, après 6 mois environ, j’ai commencé à me lasser. Écrire tous les jours devenait redondant. J’avais besoin de plus. J’avais l’impression de ne pas faire assez pour participer à la création d’un monde plus vert, plus frugal, plus heureux. J’avais l’impression de ne pas m’épanouir pleinement.

J’ai lancé un blog, Envol de Yogi, pour partager ma pratique du yoga et la manière dont ça m’aide à trouver le bien-être. Je pensais que ce deuxième projet suffirait à ajouter du sens.

Mais rédiger pour les clients est de plus en plus pénible – surtout pour les clients de longue date avec qui j’ai l’impression d’avoir fait le tour ; ou les projets avec lesquels je ne suis pas pleinement en accord.

Nourrir mon besoin d’alignement

Aujourd’hui, décembre 2020, je me présente comme freelance en quête de sens. Cette quête de sens, je la mène de mon côté d’abord. J’ai toujours fait beaucoup d’introspection et de développement personnel.

Mais, dès octobre 2020 (un an après la création de ma micro-entreprise), j’ai senti que j’avais besoin d’aide, d’un regard extérieur pour proposer une nouvelle offre de freelancing, 100 % alignée avec moi.

Et là, coïncidence, je ne pense pas, je suis tombée sur deux opportunités parfaites.

  • D’une part, le programme Surf en Freelance de Thomas Burbidge et Marie Laanatza.
  • D’autre part, un coaching holistique avec Marjorie Bessaïh, qu’on fait en échange de compétences.

La suite de la saison 1…

C’est donc mon parcours dans ces deux programmes que je vais partager avec toi ! Je ne sais pas encore quand ni comment se terminera l’aventure. Mais j’ai pleinement confiance dans le fait que je vais trouver une activité qui m’inspire et me permet de m’épanouir.

Voilà pour mon parcours ! Dans le prochain épisode, je te parlerais de la vision de mon mode de vie idéal pour le futur. Je l’ai trouvé grâce à une visualisation de Marie Laanatza absolument fabuleuse.

Je ne t’en dis pas plus !

À très vite.

Les épisodes précédents du podcast Oser Vivre

https://anchor.fm/oservivre/

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