3 piliers pour des contenus responsables + l’exemple d’un sommet digital pas comme les autres

Evenement en ligne écoresponsable - titre de l'article écrit en blanc, sur une image sombre d'événement

En juin 2022, j’organise un événement digital engagé. Ce sommet ne sera pas comme les autres. Ce sommet sera plus engagé, plus responsable, plus sobre numériquement. Ce sommet, je l’ai créé pour maximiser son impact positif, environnemental et social. Vous voulez organiser un événement virtuel, tout en respectant vos valeurs ? Découvrez les 3 piliers pour rendre un contenu digital plus éthique, et les bonnes pratiques d’un événement écoresponsable en ligne. Exemple à l’appui !

Rendre son sommet virtuel plus éthique : pourquoi c’est important ?

De la crédibilité, par la cohérence

Chacun de vos contenus doit véhiculer et incarner vos valeurs. Publications sur les réseaux, articles de blog, ou épisode de podcast : dans le contenu comme dans la forme, ils témoignent de votre crédibilité !

L’événement virtuel n’échappe pas à la règle : c’est un élément de communication.

Et comme les autres contenus digitaux, il peut avoir de merveilleux impacts en sensibilisant à la transition… Mais aussi une pollution numérique réelle.

En faisant de votre mieux pour créer un sommet en ligne plus responsable, vous…

  • Prouvez votre engagement éthique à votre cible.
  • Augmentez la confiance de votre audience envers vous et vos services.
  • Inspirez votre audience à être alignée dans ses actions.
  • Contribuez à l’impact positif que vous souhaitez avoir.
  • Etc.

Dans cet article, je vais vous partager ce que j’ai mis en place pour mon événement éthique, et vous donner un aperçu de tout ce qu’on peut prendre en compte pour maximiser l’impact positif de nos supports marketing.

3 piliers pour des contenus digitaux plus responsables

L’impact d’un contenu en ligne s’évalue principalement sur 3 axes.

  • Le contenu : est-ce que je suis utile pour mon business, mon audience et plus largement, la société ?
  • Le format pour l’audience : est-ce que le contenu est assimilable, vecteur de transformation ?
  • Le format numérique : est-ce que la pollution numérique est limitée ? Est-ce qu’elle vaut le coup par rapport aux impacts positifs du contenu ?

On va donc appliquer ces 3 piliers à un exemple pratique : mon événement virtuel, vous l’avez compris.

1. Proposer un contenu engagé et utile pendant le sommet digital

Comment rendre le contenu écoresponsable ?

On commence par le contenu. Chaque contenu doit être utile à la fois pour votre business, pour votre audience, et plus largement pour la société. C’est un des piliers du slow content.

Par ailleurs, il doit contribuer aux causes qui vous tiennent à cœur, à votre raison d’être d’entreprise. C’est l’utilité pour la société finalement.

Dans notre exemple de sommet engagé

Dans l’événement Objectif : Communication Responsable, nous vous partageons des conseils pour rendre votre communication plus responsable. Des clés pour utiliser votre marketing pour contribuer à la transition. Ce thème part d’une conviction que j’ai, sur le fait que la transition sociale et écologique DOIT passer par une évolution des contenus sur le web et du traitement médiatique.

Un exemple concret : l’élection présidentielle de 2022 se serait passée bien différemment si les médias avaient davantage parlé de l’urgence climatique, des différents programmes au regard de l’écologie et des recommandations du GIEC. Et, à l’inverse, les résultats de ces élections auraient été bien pires sans les associations, les personnalités publiques et les personnes d’influence sur internet qui se sont engagées pour l’écologie et la justice sociale. Je trouve que c’est un exemple très parlant qui, je l’espère, vous convaincra du rôle que vous jouez, vous aussi, dans la transition. Fin de la parenthèse.

Pour garantir l’impact positif de nos contenus, ils doivent donc aborder des thèmes utiles, mais surtout bien les traiter ! Pour m’assurer de la qualité du contenu, j’ai fait appel à des spécialistes de leurs domaines pour nous partager leur expérience et leurs conseils. J’ai soigneusement préparé à l’avance des questions pertinentes, pour profiter au maximum de l’échange qu’ils et elles m’ont accordé.

Voilà pour cette partie contenu, souvent assez évidente. On passe donc à la suite : créer un format qui est au service de l’audience.

2. Mettre le format au service de l’audience, pour concrétiser l’engagement éthique

Comment travailler le format ?

Le format de vos contenus doit être au service de l’audience. Il s’agit de rendre le contenu accessible, compréhensible.

  • Soigner les accroches pour donner envie de lire ou écouter.
  • Générer des émotions pour aider à mémoriser.
  • Créer un format qui facilite la compréhension et, surtout, le passage à l’action.

Appliquer ce pilier à un événement en ligne éthique

Avec cet événement, je souhaite questionner le modèle du sommet virtuel. On en a vu énormément depuis le premier confinement Covid en 2020… Mais je me reconnaissais de moins en moins dans le modèle « classique ».

Dans Objectif Communication Responsable, j’ai d’abord voulu m’éloigner de l’intensité des sommets virtuels. Souvent, on nous surcharge d’informations pendant une semaine, pour nous dire « vous n’avez pas tout vu ? Achetez ! ». Pour moi, cette rapidité, cette intensité, ce toujours plus nous mène à la surconsommation, au stress, et donc à l’urgence climatique actuelle.

  • J’ai donc fait le choix de limiter le contenu à 1 h 30 par jour. On va à l’essentiel avec chaque spécialiste, on partage directement des conseils concrets et des réflexions inspirantes.
  • J’ai également inséré un week-end au milieu du sommet, durant lequel vous pourrez rattraper les contenus de la semaine ou les passages à l’action.
  • Les coffrets ne sont pas seulement là « si vous n’avez pas eu le temps de tout voir ». C’est vraiment une valeur supplémentaire. Ils vous permettent d’aller plus loin avec les invité.e.s, ils vous aident à passer à l’action avec des PDF récapitulatifs, des fiches de travail, des checklists, etc. Dans cet événement, je ne vous dis pas « vous n’avez pas eu le temps de tout voir ? Alors, achetez les coffrets. » Je vous dis « oui, vous pouvez tout voir. Mais allez-vous réussir à appliquer tous ces conseils ? Si vous avez besoin d’aide et de soutien, si ça vous a plu et que vous voulez aller encore plus loin, achetez les coffrets. »
  • L’inclusivité et l’accessibilité des contenus sont aussi essentielles. J’en ai marre des contenus qui excluent la moitié de l’audience, à savoir les femmes et les personnes ne se reconnaissant pas dans le genre masculin. Quand on donne des conseils aux « entrepreneurs », les femmes se sentent moins concernées, c’est une réalité. J’ai donc demandé aux intervenants et intervenantes de faire leur maximum pour utiliser un langage inclusif et non sexiste. Je leur ai bien sûr donné quelques conseils, car quand on n’a pas l’habitude, ça peut déstabiliser. Pour ce qui est de l’accessibilité, j’ai prévu une version sous-titrée pour chaque conférence.

Favoriser le passage à l’action dans un événement digital

  • Enfin, j’ai voulu éviter la passivité des internautes. Cette année, j’ai choisi de ne pas faire de live, même si c’est génial pour impliquer l’audience et répondre à leur question. C’est une piste d’amélioration pour les suivants ! En revanche, j’ai fait le maximum pour vous aider à réellement passer à l’action : à chaque fin de conférence, l’invité vous propose une action de moins de 30 minutes pour enclencher le mouvement. Je vous offre aussi un plan d’action à compléter au fur et à mesure du sommet. L’objectif, c’est que vous repartiez avec de vraies bonnes idées et de la clarté sur les prochaines étapes. Pour favoriser cette créativité, vous verrez des conférences avec plusieurs spécialistes : ça permet de confronter les visions et d’ouvrir le champ des possibles, tout en ayant un format dynamique et agréable. En plus, ça incarne vraiment le mode de vie en collectif que j’expérimente, qui m’inspire et qui est plein de solutions pour l’avenir.
  • Pour aider à votre implication, votre mémorisation, j’ai aussi intégré des parenthèses de retour au corps : des postures de yoga, mais aussi des méditations. Ça permet de reposer le cerveau, qui risque d’avoir beaucoup d’informations à assimiler !

Voilà, comme vous pouvez le voir, il y a eu beaucoup de réflexion sur le format. Je voulais vraiment vous aider au maximum à intégrer et appliquer toute la valeur des conférences.

Quid de la pollution numérique, me direz-vous. Ben parlons-en.

3. Limiter la pollution numérique, 3e pilier d’un événement écoresponsable en ligne

Tout contenu en ligne a une empreinte environnementale. C’est inévitable.

On pourrait planter des arbres ? Mais ça ne suffit pas, car la compensation carbone est décalée dans le temps. Oui, un arbre, ça met quelques années à pousser… Or, c’est maintenant qu’on doit limiter nos émissions.

Donc, il faut accepter que notre contenu va être associé à une pollution numérique. Tout ce qu’on peut faire, c’est maximiser l’impact positif, grâce aux conseils précédents… Et minimiser autant que possible l’empreinte carbone de nos contenus.

Comment faire ? Avec des formats plus légers, donc moins énergivores… Et puis en travaillant sur des équipements reconditionnés.

Pour ce sommet, il me semblait donc indispensable de questionner la nécessité de la vidéo, particulièrement énergivore. Je vous propose donc un sommet majoritairement audio et écrit. Vous verrez les invités en photo, plutôt qu’en vidéo !

En résumé

Pour résumer, vous pouvez maximiser l’impact positif de vos supports de communication sur 3 axes.

  1. Le contenu, qui doit être utile et participer à la transition.
  2. Le format, qui doit permettre à l’audience d’assimiler et appliquer ce que vous partagez.
  3. Le format numérique, qui doit limiter autant que possible l’empreinte carbone.

Pour conclure, je voudrais insister sur l’importance de faire de son mieux. Cet événement, je l’ai pensé comme une incarnation de ma vision de la communication responsable. Et donc, comme ma communication… Il n’est pas parfait, loin de là. Mais il s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue. Better done than perfect comme on dit : mieux vaut fait que parfait !

Je n’ai pas mis en place tout ce que j’aurais fait dans l’idéal. Cet événement pourrait être encore plus sobre, inclusif, assimilable… Mais ça sera pour la prochaine édition ! J’ai noté mes idées, mes apprentissages, pour continuer à avancer progressivement.

J’espère vous avoir convaincu.e.s des nombreuses pistes à notre disposition pour rendre un événement en ligne plus écoresponsable. Pour passer à l’action, je vous propose de regarder un de vos derniers supports de communication longs – article, épisode de podcast, ou même événement virtuel peut-être. Pour chacun des axes – contenu, format pour l’audience, format numérique – identifiez les bons points (qui font que ce contenu contribue à la transition), les pistes d’amélioration et des idées concrètes pour la prochaine fois. Partage ton analyse en commentaire !

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