Disparition des Abeilles : un désastre pour l’Humanité ?

Disparition des abeilles : causes, conséquences écologiques et solutions

Vous souvenez-vous de ces parcs et jardins peuplés de papillons, de bourdons, de guêpes et d’abeilles ? Il y a encore une trentaine d’années, ces insectes volants nous en mettaient plein la vue en se promenant de fleur en fleur. Désormais, cette vie bourdonnante a quasiment disparu de nos campagnes. Les populations d’abeilles sont les premières victimes de cet effondrement. Aux États-Unis, le taux de mortalité des colonies est passé de 5 à 40 % en moins de trente ans. C’est précisément pour cette raison qu’en 2016, l’agence américaine de protection de l’environnement, The United States Fish and Wildlife Services, a officiellement classé les abeilles parmi les espèces menacées d’extinction. En France, près de 30 % des colonies disparaissent chaque année. Comment expliquer ce désastre ? La disparition des abeilles représente-t-elle une catastrophe pour l’humanité ? Existe-t-il des solutions pour protéger ces insectes pollinisateurs ? Explications.

Cet article de très grande qualité a été rédigé par Sonya Zeha, rédactrice web SEO. Pour la contacter et découvrir ses services, c’est ici ! Un grand merci à elle pour son travail approfondi. 

Les conséquences désastreuses de l’extinction des abeilles

Nous savons tous que les abeilles sont utiles pour la nature, mais avons-nous réellement conscience de leur rôle dans la préservation de notre planète ? Sur le terrain, la prise de conscience est encore lente et nous sous-estimons largement à quel point la disparition des pollinisateurs peut être catastrophique au niveau environnemental, mais aussi économique.

Un choc pour la biodiversité

Le rôle des abeilles ne se limite pas seulement à la fabrication du miel, ce précieux nectar aux multiples vertus thérapeutiques. En réalité, elles constituent un maillon indispensable à la survie des écosystèmes. Pourquoi ? Car elles sont les plus importants insectes pollinisateurs. Attirée par la forme, la couleur et le parfum des fleurs, l’abeille prélève le nectar et le pollen dont elle se nourrit. Lorsqu’elle part visiter une autre plante, elle emporte involontairement ce pollen (élément mâle) qui pourra entrer en contact avec le pistil (élément femelle) d’une fleur de la même espèce. C’est ainsi qu’un ovule est fécondé et que des fruits contenant des graines sont produits. Résultat ? La formation de tomates, de pommes, d’oignons ou encore de carottes, autrement dit des aliments essentiels pour notre santé. D’après l’INRA, 80 % des espèces végétales dans le monde dépendent uniquement des pollinisateurs. Les abeilles réalisent donc un travail colossal en garantissant la reproduction de nombreuses cultures.

Par ailleurs, d’importantes plantes sauvages profitent de l’activité pollinisatrice des abeilles. Celles-ci, une fois fécondées, produisent des graines et des fruits avec lesquels se nourrissent un grand nombre d’oiseaux, d’insectes et de petits mammifères. Si les abeilles disparaissaient, des milliers de végétaux viendraient à s’éteindre et tous ces animaux ne trouveraient plus de sources de nourriture. Ils mourraient de faim ainsi que leurs prédateurs. Toutes les composantes de la biosphère sont donc directement menacées par la disparition des abeilles. C’est pourquoi leur déclin représente un véritable désastre qui touche aussi bien la faune, que la flore et l’humanité.

abeilles insectes pollinisateurs responsables de la pollinisation des vegetaux

Un impact économique considérable

En plus de constituer une catastrophe écologique, le dépérissement des abeilles peut conduire à des pertes économiques énormes. Pour en prendre conscience, voici quelques chiffres révélateurs :

  • la valeur monétaire du travail de pollinisation des abeilles a été estimée par le FMI à 500 milliards d’euros, soit une richesse équivalente au PIB de la Pologne en 2018 ;
  • entre 5 et 8 % de la production agricole mondiale sont assurées par l’action des abeilles et autres insectes pollinisateurs selon la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES en anglais) ;
  • leur intervention représente environ 10 % du chiffre d’affaires de l’agriculture mondiale.

Ainsi, le déclin des abeilles provoquerait des pertes colossales dans le secteur agricole. Les rayons de fruits et légumes de nos supermarchés seraient bien vides et nous nous contenterions de riz, de blé ou de pomme de terre. En d’autres termes, d’un régime alimentaire pauvre en fibres qui entraînerait d’importantes carences nutritionnelles. Il faudrait alors trouver des mesures compensatoires à des coûts exorbitants. Eh oui, car rappelons que la pollinisation des abeilles est un service écologique gratuit ! Pour certaines sociétés, c’est l’occasion de faire des affaires. Une start-up américaine a justement mis au point un drone pollinisateur qui pourrait fertiliser et transporter le pollen d’une fleur à l’autre. Mais une machine pourrait-elle vraiment remplacer le travail des abeilles ?

Des abeilles de plus en plus menacées : quelles sont les causes de leur destruction ?

Le constat est sans appel : la nature a un prix et les abeilles sont indispensables à notre survie. Pourtant, des millions de butineuses meurent chaque jour. Comment expliquer ce désastre ? 

Insecticides : les premiers coupables du dépérissement des abeilles

Sans nul doute, les insecticides, notamment les néonicotinoïdes, sont l’un des principaux responsables de la disparition des abeilles. Mis au point dans les années 1980, ils sont utilisés sur des millions d’hectares de grandes cultures dans le monde. Comme il s’agit de neurotoxiques, ces insecticides agissent directement sur le système nerveux des butineuses entraînant leur paralysie jusqu’à la mort. À faible dose, ils altèrent les capacités cognitives des abeilles qui sont désorientées et ne retrouvent plus le chemin de la ruche.

En plus de leurs effets mortels sur les insectes, les néonicotinoïdes sont absorbés par toute la plante. Contrairement à d’autres pesticides qui restent uniquement à la surface de la feuille, ceux-ci sont présents des racines à la fleur et surtout dans le nectar. De plus, étant solubles dans l’eau, ils peuvent se répandre rapidement et être transportés à des kilomètres de leurs lieux d’application en temps de pluie. Bilan : une pollution importante de l’eau en surface, une contamination à long terme des sols et des espèces d’insectes qui disparaissent à une vitesse sidérante.

insecticides disparition des abeilles

Monoculture intensive : les butineuses meurent de faim

En plus de ces pesticides omniprésents, les abeilles ne trouvent pas assez de nourriture. Avec l’intensification de l’agriculture ces dernières décennies, d’immenses espaces agricoles ont été créés. Sur ces terres, les agriculteurs ne cultivent qu’une seule espèce végétale : nous pouvons traverser de vastes étendues de monocultures de blé, de maïs ou encore de colza, sans aucune autre plante à l’horizon. Pour créer ces grandes parcelles, il a fallu détruire des milliers d’arbres, de buissons, de haies ou encore de fleurs sauvages causant ainsi la disparition des abeilles. Au final, ces dernières ne trouvent plus les fleurs variées qu’elles aiment tant butiner. Leur nourriture n’est pas assez diversifiée, ce qui les affaiblit petit à petit, si bien qu’elles sont plus vulnérables aux maladies et aux parasites.

Environnement, parasite et frelon asiatique : les abeilles fragilisées et attaquées

À ce maigre repas, les butineuses sont confrontées à des conditions climatiques difficiles et à des parasites qui les déciment :

  • Changement climatique : les périodes de sécheresse et de grand froid impactent directement le nectar des plantes. Le froid assèche les fleurs tandis qu’en période de canicule, elles brûlent. Dans les deux cas, les plantes n’arrivent plus à produire de nectar, les abeilles ne trouvent pas de quoi se nourrir et se retrouvent fragilisées.
  • Varroa destructor : redoutable acarien arrivé d’Asie dans les années 1970, ce parasite s’attaque à l’abeille en se nourrissant de son sang. Le varroa diminue ainsi sa durée de vie et réduit les capacités de reproduction de la colonie.
  • Frelon asiatique : en provenance d’Asie également, il fut officiellement reconnu en France en 2005. Le frelon asiatique menace les butineuses, car elles constituent pour lui sa principale source de nourriture. Ce dernier se place à l’entrée des ruches et se jette sur l’abeille qu’il capture afin de la servir de repas aux larves de son nid.

Le déclin des abeilles représente un signal d’alarme pour nous tous. Avec sa disparition, c’est la survie de l’espèce humaine qui est menacée. Comment agir pour sauver ces indispensables butineuses et contribuer à la sauvegarde de la biodiversité ?

monoculture intensive deperissement des abeilles

Des mesures pour lutter contre la disparition des abeilles

En France, plusieurs lois ont été (difficilement) adoptées pour mieux protéger les abeilles. Et si les actions du gouvernement semblent insuffisantes, chacun d’entre nous peut agir à son échelle pour préserver ces insectes essentiels à nos écosystèmes : leur survie est l’affaire de tous !

Les actions du gouvernement français

Les insecticides sont les premiers responsables de la surmortalité des abeilles. C’est pourquoi l’Assemblée nationale a adopté l’interdiction totale des substances néonicotinoïdes dans le cadre de la loi sur la biodiversité, en juillet 2016, après plusieurs tentatives de sape du Sénat. Ce texte avait, en effet, suscité de vifs débats en raison d’énormes enjeux environnementaux, sanitaires et financiers. Finalement, les députés ont réussi à maintenir une date d’interdiction : ces produits ont été bannis depuis le 1er septembre 2018. Certes louable, cette loi n’interdit pas pour autant de remplacer les néonicotinoïdes par d’autres substances tout aussi toxiques. Par ailleurs, en octobre 2018, l’Assemblée nationale a voté l’interdiction de produire, de stocker et d’exporter des pesticides à partir du 1er janvier 2022. Car, oui, même si l’utilisation de ces produits phytosanitaires de forte toxicité pour notre biodiversité est interdite en France, leur fabrication, elle, ne l’est toujours pas. Le Conseil constitutionnel a d’ailleurs maintenu cette interdiction à la date initialement prévue (2022) alors même que les députés avaient changé d’avis et décidé de la repousser à 2025… Notre gouvernement a visiblement beaucoup de mal à encadrer les pratiques du secteur agricole, secteur où les lobbies sont d’une efficacité redoutable.

5 solutions à notre portée pour protéger les abeilles

Face au bilan en demi-teinte du pouvoir public, il est essentiel que chacun agisse à son niveau pour lutter contre la disparition des abeilles. Quantité d’espèces ont déjà été sauvées grâce à des initiatives citoyennes de masse. Pour agir efficacement, voici 5 gestes accessibles à tous, des gestes simples qui peuvent faire la différence !

5 gestes simples sauver les abeilles

1. Consommer du miel

La meilleure manière de sauver les populations d’abeilles est, sans conteste, de consommer du miel de qualité. Pour cela, optez pour le circuit court et achetez ce précieux nectar directement auprès des apiculteurs de votre région. Ce sont, en effet, les premiers acteurs de la sauvegarde des abeilles : attaquées de toute part, celles-ci ne peuvent plus survivre sans leurs interventions. Ces derniers leur fournissent des ruches comme habitation, les soignent et les protègent du froid. Ainsi, pour multiplier les chances de survie des abeilles, soutenez tout simplement ces apiculteurs amoureux de ces insectes !

2. Cultiver des fleurs mellifères

Vous avez un jardin, une terrasse ou un balcon ? Offrez le couvert à ces infatigables butineuses en plantant des fleurs mellifères ! Eh oui, ces plantes, riches en pollen et en nectar, sont très visitées par les abeilles. Pensez à diversifier les espèces pour offrir le choix à ces insectes. Le coquelicot, le lys ou la lavande sont particulièrement appréciés pour leur nectar. Il en est de même pour les herbes aromatiques comme le thym ou le persil.

3. Aménager un point d’eau

À ces délicieuses fleurs à butiner, ajoutez un point d’eau pour permettre aux abeilles de s’abreuver. L’eau est indispensable à la survie des colonies pour nourrir les larves. Assurez-vous que ce point d’eau ne soit pas trop profond pour éviter aux butineuses de se noyer. Celles-ci ont en effet besoin de se poser pour boire. Pour cela, vous pouvez placer des soucoupes d’eau avec des petits cailloux ou des billes à l’intérieur.

4. Laisser pousser l’herbe dans son jardin

Si vous avez un jardin, espacez les périodes de tonte de votre pelouse, ou mieux : arrêtez de tondre ! En plus de gagner du temps et de l’argent, cela permet la pousse d’une multitude de fleurs et plantes sauvages. L’épanouissement de ces végétaux favorise le retour des abeilles, papillons, oiseaux et autres petits animaux. La faune et la flore vont réapparaître de façon plus abondante pour un véritable retour à la vie dans les jardins.

5. Parrainer des ruches

Pour participer activement à la protection des butineuses, vous pouvez parrainer une ruche. Des associations comme « un toit pour les abeilles » permettent justement d’agir en leur faveur. La démarche est simple : il suffit de se géolocaliser sur le site afin de trouver l’apiculteur le plus proche de chez soi. Contre un versement mensuel allant de 4,5 € à 57,5 €, vous recevrez une partie du miel de votre ruche en pots personnalisés. Tout comme les particuliers, les entreprises ont également la possibilité de lutter contre ce fléau. Le réseau leur offre d’ailleurs le choix d’installer leurs ruches sur le toit de leurs locaux : un vrai geste pour l’écosystème de leur quartier ! Pour contribuer à la reconstitution des colonies d’abeilles et bénéficier d’un miel 100 % français, c’est par ici.

parrainer des ruches proteger les populations d’abeilles

Ce qu’il faut retenir de la disparition des abeilles

Au nom d’une course effrénée au rendement et à la productivité, des millions de tonnes de pesticides sont utilisées chaque année partout dans le monde. Leur toxicité est telle que les butineuses meurent par milliards depuis une trentaine d’années. À cela, s’ajoutent les infections parasitaires, le frelon asiatique et des conditions climatiques désastreuses. Résultat : une disparition des abeilles effrayante, une biosphère fragilisée et des écosystèmes dégradés.

Pour enrayer le déclin de ces insectes et autres pollinisateurs, il est urgent d’agir. Adopter une alimentation durable, changer ses modes de consommation, soutenir une apiculture locale, artisanale et écoresponsable… sont des actes plus que jamais nécessaires pour contribuer à la sauvegarde de l’espèce. Et pour cela, il faut oser ! Oser changer ses habitudes, oser s’engager dans une transition écologique rayonnante, oser faire un pas de plus vers le respect de notre planète pour tenter de rétablir un équilibre si vital pour notre survie.

Auteur : Sonya Zeha.

Et toi, étais-tu conscient.e de l’importance des abeilles ?  Partage-moi en commentaire ton avis sur cette problématique écologique !

Sources

  1. Chiffres clés de la disparition des abeilles :

https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/insectes-pollinisateurs/

https://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180706354.html

https://www.ompe.org/des-abeilles-de-plus-en-plus-menacees/

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/biodiversite-les-animaux-nous-rapportent-beaucoup-et-en-particulier-les-abeilles_3860407.html

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-biodiversite-pollinisateurs-indispensable-5425/

https://fr.countryeconomy.com/gouvernement/pib/pologne

  1. Production agricole et insectes pollinisateurs : https://ipbes.net/assessment-reports/pollinators
  2. Abeilles reconnues comme espèce en voie de disparition : https://blogs.mediapart.fr/danyves/blog/220817/les-abeilles-officiellement-reconnues-comme-espece-en-voie-de-disparition
  3. Rapport Greenpeance sur le déclin des abeilles : https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2016/02/rapport-le-declin-des-abeilles.pdf?_ga=2.174563233.2017768475.1591110598-299861655.1585848087
  4. Varroa destructor : https://lejournal.cnrs.fr/articles/pourquoi-les-abeilles-disparaissent
  5. Drones pollinisateurs : https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/video-des-drones-pollinisateurs-pour-remplacer-les-abeilles_3473385.html
  6. Causes du déclin des abeilles : https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/29/la-confrerie-des-insectes-ces-scientifiques-independants-qui-enquetent-sur-la-disparition-des-abeilles_5504190_3244.html
  7. Pesticides tueurs d’abeilles : https://www.marianne.net/societe/fin-des-pesticides-les-plus-nocifs-confirmee-2022-l-epilogue-d-une-mascarade-politique
  8. Solutions pour sauver les abeilles :

http://www.madeinabeilles.be/les-abeilles/comment-aider-les-abeilles/

https://www.consoglobe.com/5-manieres-aider-abeilles-cg

https://www.miel-direct.fr/5-gestes-sauver-abeilles/

https://www.wedemain.fr/Dix-solutions-simples-pour-sauver-les-abeilles-espece-en-voie-d-extinction_a2634.html

  1. Images libres de droit sur Pixabay

10 commentaires sur “Disparition des Abeilles : un désastre pour l’Humanité ?”

  1. Petite participation à votre article : plasticienne j’ai réalisé une nouvelle série sur le thème des abeilles. Cette série de dessins aux crayons de couleur évoquant, par une suite d’abeilles mortes, la pollution par les substances chimiques et les pesticides utilisés dans l’agriculture. A découvrir :
    https://1011-art.blogspot.com/p/vous-etes-ici.html
    Mais aussi, en lien direct, une réflexion sur l’utilisation des produits phytosanitaires : https://1011-art.blogspot.com/p/hommage-magritte.html

    1. Je découvre petit à petit votre site. Merci pour toutes ces informations bien utiles.

      J’ajouterais une 6ième façon d’aider nos amis les abeilles. Les accueillir directement dans notre jardin. Il existe aujourd’hui une multitude d’abris à insectes qui peuvent accueillir des abeilles. En placer dans son jardin, c’est contribuer à la biodiversité et à la bonne santé de son jardin…
      Et pour aller encore plus, nous avons un petit terrain où nous sommes en train de planter des arbres fruitiers… d’ici quelques années, nous installerons directement des ruches. Pour ça, nous avons contacté un apiculteur de la régions, ils sont souvent en recherche de terrains pour placer leurs ruches. Alors si vous avez le terrain, n’hésitez pas à les contacter. Ce sera bon pour les abeilles, vous pourrez négocier des pots de miel et les abeilles s’occuperont de vos fleurs… pour avoir de bons fruits.

      1. Merci pour ces belles pistes Pierre ! En effet, ajouter un abri ou un festin pour les abeilles est aussi une aide fabuleuse.
        Je ne savais pas que les apiculteurs avaient tant besoin de terrains, merci pour la piste. Je n’ai pas encore de terrain, mais ça sera pour bientôt si tout se passe bien…

    2. Consommer du miel est en réalité néfaste pour les population d’abeilles.
      Il s’agit d’une espèce en voie de disparition, pourtant il y en a plus (en nombre) chaque année qui passe. En fait ce sont les abeilles sauvages qui disparaissent du fait des pesticides mais aussi d’un manque de nourriture et de maladies dues aux populations d’abeilles d’élevage (abeilles mellifères occidentales). Consommer du miel crée une demande supplémentaire et donc l’augmentation des élevages intensifs et en monoculture d’abeilles à miel.
      Pour aider à la repopulation et à la protection il vaut mieux agir pour la refleurir les espaces urbains et/ou agricoles avec des fleurs sauvages qui permettent de nourrir les abeilles sauvages et de les faire revenir sur ces espaces dépeuplés.

      1. D’où l’importance de choisir des apiculteurs engagés de manière globale pour la biodiversité ! Cela n’empêche pas, en effet, d’adopter d’autres résolutions pour régénérer les populations d’abeilles, sauvages et domestiques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *