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Le Chateau de Bardonenche (38) : un écolieu où règne la confiance (plutôt que les règles)

Début septembre, j’ai passé une semaine au Château de Bardonenche. J’y ai fait (pour la première fois !) des enduits en terre et en chaux-chanvre. J’y ai aussi découvert un collectif soudé et émouvant dans leurs rapports les un.e.s aux autres.

Nom : Château de Bardonenche

🧭 Raison d’être : “Notre collectif construit un lieu de vie joyeux, inscrit dans son territoire, qui participe à créer du lien et à prendre soin du vivant, en contribuant aux communs. Nous cultivons le vivre ensemble et l’entraide, cheminons vers la résilience sociale et écologique et visons l’émancipation individuelle et collective.”

📍 Localisation : Monestier-de-Clermont (38 – Isère), à moins d’une heure en train de Grenoble.

📅 Année de création : installation à l’été 2023, après moins de 2 ans de constitution du groupe et du projet !

👥 Nombre de personnes : 14 adultes, 3 enfants

🏡 Exemples d’espaces : le château est encore en travaux de rénovation. Les lieux d’accueil et d’engagements sont donc rêvés, plutôt qu’installés. Pour l’instant, le groupe se concentre sur les appartements privés, et les pièces communes indispensables au quotidien. Plus tard, le collectif prévoit une partie tiers-lieu et un jardin aménagé en permaculture.

🛌 Opportunités d’accueil : wwoofing

📁 Modèle juridique : une SAS coopérative est propriétaire du foncier. Un choix de structure qui se veut au plus proche des valeurs de solidarité du collectif : les habitant.e.s peuvent vivre au château indépendamment de leurs apports financiers, le foncier tend à devenir un bien commun, et cette forme juridique assure la prise des décisions avec 1 personne = 1 voix. En parallèle, une structure associative porte les activités du lieu.

💡 L’idée à emporter : la confiance. Demandez aux habitant.e.s ce que leur groupe a de particulier, et voilà ce qu’iels répondront. Le château de Bardonenche a en effet une organisation particulière. Il n’y a pas de règles, pas de process établis. C’est dû au jeune âge du collectif, mais aussi à la volonté de prioriser la confiance et l’humain. Le groupe a été soudé par une installation rapide et les différents obstacles dépassés pour y arriver. Par ailleurs, des “temps humains” sont organisés régulièrement, pour exprimer leurs besoins, leurs peurs, leurs ressentis ou encore leurs valeurs, habituellement cachées derrière des avis, préférences ou tensions.

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